Bien que la tendance soit maintenant aux skateparcs en béton construits sur place, les skateparcs modulaires sont toujours une option. Ce type d’installation est acceptable si la municipalité n’est pas en mesure d’aménager un skateparc en béton, notamment en raison des coûts. Le skateparc modulaire est composé, comme son nom l’indique, d’une série de modules que l’on dépose sur une surface déjà pavée. Les parcours sont généralement moins coûteux et les modules peuvent être déplacés, ce qui peut être perçu comme un avantage. On aménage souvent un tel parcours dans une infrastructure existante, par exemple sur une patinoire.

Désavantages

  • Plus bruyants (effet de tambour)
  • Nécessité de poser une plaque d’acier au bas des modules, ce qui cause des aspérités
  • Planchers généralement moins lisses que les planchers conçus expressément pour les sports roulants
  • Matériaux moins durables (acier, bois, modules assemblés avec des écrous et des vis)
  • Obstacles généralement de plus petites dimensions, sinon leur agencement pourrait causer des aspérités
  • Entretien requis

Avantages

  • Moins coûteux
  • Peuvent être déplacés

Ces installations nécessitent un entretien plus fréquent que les installations intégrées en béton.

Il est conseillé d’effectuer une inspection mensuelle pour s’assurer que les éléments suivants soient sécuritaires :

  • Aucune vis ne doit sortir de la surface
  • Aucun trou dans lequel on pourrait bloquer ne doit être présent
  • Les joints entre les feuilles de recouvrement doivent être parfaitement lisses et sans aspérités
  • Les éléments rouillés doivent être protégés de peinture
  • Les garde-corps et autres rampes doivent être solides et bien soudés ou ancrés
  • Les plaques de métal au bas des modules doivent épouser le sol convenablement.

Skateparc modulaire en acier

Skateparc modulaire en synthétique

Skateparc modulaire en béton

Skateparcs modulaires en bois

Ces modèles sont déconseillés en raison de la rigueur du climat québécois. Ce type de modules peut être installé pour un parcours temporaire, mais pas pour une infrastructure permanente. La détérioration accroît les risques et le parcours requiert des inspections très fréquentes afin de prévenir les accidents.