La pelle à neige traditionnelle évoque l’hiver ou les travaux forcés. Il est vrai que le maniement de la pelle a perdu de son lustre avec les années, mais les formats offerts se sont multipliés. L’avènement des pelles en plastique a allégé leur masse inerte. Les largeurs se déclinent de petit (25 cm) à grand (40 cm). Peu résistants, les modèles équipés de lamelles d’acier sont destinés au marché domestique.

Les grattoirs ne sont que des pelles de plus grandes dimensions. Jadis le grattoir d’acier était roi et nul outil ne pouvait le détrôner pour déblayer une patinoire. Son poids se posait toutefois en obstacle le moment venu de sortir la neige par-dessus la bande. Un nouveau type de grattoir est apparu récemment, constitué d’un matériau plastique également, mais nettement plus épais que dans les modèles en poly usuels.

L’évolution la plus marquée de cet outil se situe dans la mise au point de manches incurvés de type ergonomique. La période d’adaptation passée, ils favorisent une meilleure posture lors du travail. Il serait plus avantageux de voir les modèles se décliner en différentes longueurs de manche.

En résumé, une pelle ergonomique bien adaptée à sa taille représente un choix judicieux pour gratter et projeter la neige

Les coupe-glaces se présentent en formats de 4,7 et 9 pouces de largeur. Ils sont fabriqués en acier trempé ou forgé. Il est préférable d’opter pour un modèle en acier forgé à cause de la masse plus grande que l’acier trempé. Le coupe-glace entre en scène au moment où la pelle s’avère inopérante. Il reste encore l’outil de prédilection pour nettoyer le pourtour des patinoires.

La raclette ou « squeegee » est l’instrument tout indiqué pour les réparations ponctuelles sur les patinoires. Il faut privilégier les modèles constitués de mousse à cause de leur capacité d’absorption d’eau supérieure au caoutchouc et leur plus grande résistance au froid. La raclette s’accompagne d’un seau d’eau froide ou chaude selon l’usage. Une cannette pressurisée de dioxyde de carbone (CO2) complète à merveille cet équipement.

Les tuyaux d’arrosage couramment utilisés ont un diamètre de 1 ½ pouce et sont revêtus d’une gaine textile. Effectivement, il s’agit bien du « boyau de pompier ». Mais ce choix est contestable en raison du débit excessif. Si un tel tuyau convient bien aux techniques d’inondation et de saturation, la précision exigée lors de la pulvérisation et de l’aspersion le disqualifie pour ces usages. La gaine textile peut rester détrempée plusieurs heures, mais les gaines en vinyle éliminent cet inconvénient.

Un tuyau de caoutchouc souple comme celui qu’on utilise pour la livraison du mazout à domicile, d’un diamètre de 1 pouce, se manie aisément dans les déplacements sur la glace, et d’autant plus que le caoutchouc offre une meilleure glisse que le tissu.

Les buses conventionnelles à contrôle unique du faisceau d’eau ont comme rivales les buses à double contrôle, qui ont aussi une valve contrôlant le débit d’eau.

Des instruments à usage spécifique tel un thermomètre sont à inclure dans la panoplie des outils et accessoires. Le thermomètre conventionnel a toujours sa place pour mesurer la température ambiante, mais le thermomètre à infrarouge permet de connaître plus particulièrement la température à la surface de la glace.

Par ailleurs, la perceuse rotative fait de plus en plus place à des instruments de mesure à ultrasons qui effectuent une lecture en surface indiquant instantanément l’épaisseur de la glace.

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