La surfaceuse est un incontournable pour le travail de planéité en phase d’entretien. Contrairement à ce qui se passe avec une surfaceuse d’aréna, les opérations effectuées derrière un tracteur de ferme se limitent à raser la glace et à ramasser les rognures. Arroser avec le dispositif qui en fait partie relève du tour de force et ne fonctionne que grâce à une alimentation en eau chaude. Le contrôle de la quantité d’eau est très aléatoire, à l’image des résultats obtenus.
Toutefois, la lame qui y est greffée est en tout point identique à celle de la surfaceuse intérieure. Ce couteau est la raison d’être de cet accessoire. Il doit donc être entretenu avec des soins particuliers. L’essentiel de ces soins consiste d’abord à l’installer correctement selon des paramètres précis. Par la suite, la vérification régulière de l’usure du couteau et son remplacement au besoin (chaque semaine dans la plupart des cas) permettent des résultats satisfaisants. Les conditions d’utilisation de la surfaceuse exigent que la surface de la glace soit plane.
Le choix de modèles est assez limité. Deux marques se disputent le gros du marché des patinoires du Québec, mais il est difficile de privilégier l’une par rapport à l’autre. Chacune a recours à des technologies peu affectées par les développements récents. Le coût d’acquisition est abordable. De plus, on peut aisément transporter une surfaceuse sur la voie publique.
La brosse est le complément idéal de la surfaceuse. Elle est entraînée mécaniquement ou hydrauliquement. Les versions mécaniques sont installées surtout sur les tondeuses autoportées; dans ce cas, le modèle doit être celui que recommande le fabricant. Cette combinaison met à profit l’agilité de la tondeuse lors du brossage et le résultat est éloquent. Toutefois, le transfert de la puissance de la tondeuse à la brosse n’est pas optimal : si la tondeuse a la capacité de fournir toute la puissance nécessaire à la brosse, cette dernière (toutes marques confondues) présente des faiblesses de conception qui fragilisent ses composantes. Elle ne peut donc servir aux opérations de déneigement à moins d’être assistée par une gratte ou une souffleuse.
En savoir plus
- Les mouvements répétés d’orientation de l’appareil viennent à bout facilement des attaches. Un opérateur peu conscient du fait que la source d’énergie (la tondeuse) est démesurément plus puissante que la capacité de l’accessoire à convertir cette puissance en force de travail aura tôt fait de « casser sa machine ». De plus la conception même de la brosse offre un assemblage très dense de ses brins[1]. Cette caractéristique fait en sorte que non seulement la force requise pour la faire tourner est accentuée par la masse même de cette composante, mais que, en plus, son efficacité s’en trouve est réduite.
- L’efficacité d’une brosse ou d’un balai dépend avant tout de la vélocité déployée par ses brins. L’impact de la vitesse de rotation de la brosse sera diminué d’autant plus que la pression exercée sur l’accessoire est accentuée. Le brin se trouvant gêné dans son mouvement, il en résulte un manque d’amplitude de ce dernier et la puissance de l’impact sur le débris à déplacer est réduite d’autant. Ce facteur doit être pris en compte par l’opérateur. La brosse doit effleurer la surface à nettoyer pour atteindre sa vélocité optimale.
- La densité de l’assemblage des brins et sa composition variable oscillant entre l’acier et les fibres synthétiques ont un impact majeur sur l’efficacité de l’outil qui la porte. Ce facteur est à l’origine de la création d’une brosse de type « en lisière » (Strip Broom) qui présente une densité nettement moindre que son ancêtre. Les brins qui la composent ont un potentiel de mouvement décisivement plus amplifié. Les résultats sont probants. Malheureusement, la technologie ainsi développée ne s’applique qu’aux balais de rue. Vivement qu’un fabricant adapte ce type de brosse aux tracteurs de ferme, aux tondeuses autoportées ou aux chargeurs sur roues!
- Néanmoins, cet accessoire est très abordable et, en dépit des réserves, ne demande qu’à être opéré de façon méticuleuse.
- Le choix d’une brosse par entraînement hydraulique est nettement à privilégier en raison de sa robustesse. L’assemblage des brins est du même type que le précédent. La brosse montée sur un tracteur semblera balourde sur une surface de hockey : son rayon de braquage s’en trouvera grandement affecté. Néanmoins, si le tracteur est équipé en plus d’une surfaceuse, cette combinaison gagnante fera vite oublier son manque d’agilité.
- La brosse (hydraulique) montée sur chargeur articulé sur roues est assurément le choix optimal en matière « d’époussetage ». Robustesse et agilité se combinent ici à merveille.
[1] Cette caractéristique se retrouve sur tous les types de brosses conçues pour être mues par tous les appareils mentionnés.
La souffleuse à neige se retrouve presque toujours au bout d’un arbre de transmission (version mécanique) sur tracteur ou tondeuse. Si le premier peut accueillir un choix varié, la deuxième est limitée au modèle recommandé par le fabricant. Dans ce dernier cas, les qualités et défauts sont les mêmes que la brosse. Elle excelle notamment dans le découpage.
L’accessoire monté sur tracteur lui procure un avantage concurrentiel. En effet, le tracteur est le seul à pouvoir accueillir plusieurs configurations. Le modèle frontal, du type de celui qui déneige nos rues, est bien familier. Il est aussi d’usage courant d’installer ce type de souffleuse à l’arrière du tracteur. Cet assemblage comporte un avantage particulier sur une patinoire de hockey, mais le cou de la personne qui opère le tracteur est mis à mal lors de séances de déneigement prolongées. La possibilité d’en équiper les gros tracteurs en fait le champion du déneigement d’envergure.
Le tracteur de ferme offre aussi exclusivement la possibilité d’installer une souffleuse dite inversée à l’arrière. Comme le miroir pallie les torsions du cou, l’opérateur ne peut que l’apprécier. Côté sécurité, cette version garde à l’abri des curieux les pièces mobiles si menaçantes. C’est un atout indéniable pour le travail dans les parcs. Les intervenants dans les parcs savent bien que les promeneurs abaissent leur niveau de vigilance et qu’il faut redoubler de prudence. Ce type de souffleuse convient aussi parfaitement au déneigement des patinoires en se chargeant de ramasser les traces de son appareil porteur.
La souffleuse à entraînement hydraulique se retrouve surtout sur les chargeuses sur roues. Le mouvement oscillatoire de ces dernières et la puissance fournie à leur accessoire font de celui-ci le champion déneigeur des patinoires de hockey. Son agilité légendaire s’applique également à tout ce qui se trouve sur son passage.
La gratte ou pelle ou lame à neige est sûrement l’accessoire le plus familier. Les tondeuses doivent s’accommoder du modèle imposé par le fabricant, mais les deux autres types d’engins porteurs ont le choix des armes. La pelle se retrouve souvent à l’avant de l’appareil, mais le tracteur tire encore son épingle du jeu en pouvant la fixer à l’arrière. Cette possibilité permet hors-saison d’effectuer des travaux de nivellement incomparables.
On trouve grosso modo deux types de grattes sur le marché : la pelle conventionnelle et la pelle à côtés extensibles. Cette dernière allie flexibilité et efficacité, et est offerte également en version de montage arrière. Avantage tracteur ici!
Le paramètre crucial à respecter est la planéité du couteau, soit la partie inférieure de la lame qui entre en contact avec la surface à nettoyer. Limiter une gratte au travail sur les patinoires donne de meilleurs résultats.
Cet accessoire permet un arrosage mobile de précision. Peu coûteux, on s’en sert avec une installation équipée d’un réservoir à eau chaude approprié. On peut ainsi appliquer des techniques d’arrosage de pulvérisation et d’aspersion mécaniques alliant précision technique et économie de main-d’œuvre. La largeur et l’homogénéité des jets suscitent l’enthousiasme après essai.
Il s’agit ici des modèles qu’on peut installer sur tondeuse ou tracteur. La puissance de son déplacement d’air fait de cet accessoire le champion de la rapidité d’exécution en situation d’entretien ou de déneigement léger.