Les équipements composant les véloparcs partagent des points communs (par exemple, ils sont composés de rouleaux, de virages, de sauts, etc.), mais ils ont également leurs particularités, selon l’utilisation.

Il existe des modules préfabriqués (wallrides, poutres, passerelles, balançoires, sauts) qui ont une géométrie optimale et qui proposent une expérience prévisible et constante (puisque les formes ne se modifient pas avec le temps). De plus, ils ont été approuvés par des ingénieurs lors de la conception et de la construction, et ils peuvent ainsi être assurés plus facilement. Ces structures sont le plus souvent fabriquées d’acier ou de béton, et leur surface de roulement est en bois traité ou en béton. Lors du choix des modules, il faut faire attention à ce qu’ils conviennent aux caractéristiques (largeur, angle des zones d’envol des sauts, trajectoire résultante) des parcours dans lesquels ils sont intégrés, selon le niveau de difficulté du parcours.

Le rythme, composant centrale de l’expérience des véloparcs
En général, on cherche à créer des agencements entre les différentes composantes (virages, sauts, bosses, obstacles, etc.) de manière à créer un rythme, et à imposer une signature à l’ensemble (il peut exister une combinaison infinie de successions de virages et d’obstacles ou de sauts). Ce rythme doit être prévisible; il suffit de le voir comme une partition musicale où reviendraient les mêmes enchaînements. Comme pour les chansons, les variations de rythme entre les pistes sont appréciées des adeptes de vélo de montagne.

Ce principe n’est pas appliqué pour la zone d’habiletés, qui poursuit davantage un rôle éducatif que ludique.