Un parcours de sauts (parfois appelé dirt jumps, dirt ou dirt track) est constitué de plusieurs sauts successifs, conçus pour être enchaînés les uns à la suite des autres.

La hauteur d’envol variera selon la forme des sauts et la pente du parcours (donc la vitesse de l’usager). L’envol permet la réalisation de figures acrobatiques dont la complexité augmente avec la hauteur et la vitesse atteintes.

Le slopestyle est semblable au parcours de sauts, mais la différence réside dans le fait qu’il intègre des éléments construits (de bois, d’acier ou de béton) qui offrent des variations aux sauts traditionnels. Le franchissement des obstacles résulte aussi en une période de survol, suivi d’un atterrissage. Il existe des modules préfabriqués (wallrides, poutres, passerelles, balançoires, sauts) qui ont une géométrie optimale et qui proposent une expérience prévisible et constante (puisque les formes ne se modifient pas avec le temps). De plus, ils ont été approuvés par des ingénieurs lors de la conception et la construction, ils peuvent ainsi être assurés plus facilement. Ces structures sont le plus souvent fabriquées d’acier ou de béton, et leur surface de roulement est en bois traité ou en béton. Lors du choix des modules, il faut faire attention à ce qu’ils conviennent aux caractéristiques (largeur, angle des zones d’envol des sauts, trajectoire résultante) des parcours dans lesquels ils sont intégrés, selon le niveau de difficulté du parcours.

Alors que les parcours de sauts traditionnels offrent une trajectoire rectiligne, les parcours modernes ont tendance à intégrer des courbes et des sauts. Les parcours de slopestyle sont une évolution de ces types d’équipements; des modules de bois sont ajoutés pour diversifier l’expérience. Les parcours sont divisés selon leur niveau de difficulté, et la signalisation y est cruciale.

ATTENTION : Recourir aux services d’un professionnel en aménagement pour la planification et la construction de ce type d’équipements pour s’assurer de la qualité et de la sécurité. Les parcours de sauts et de slopestyle doivent être inspectés régulièrement. Il est également recommandé d’avoir une ressource sur place pour faire l’entretien et la formation (port du casque, conseils techniques, etc.). Se référer aux sections sur la gestion des risques (voir la section sur la surveillance) et l’entretien.

Superficie

Le terrain doit avoir une superficie minimale de 1 200 à 1 500 m2 pour un parcours de sauts et de 2000 m2 pour un parcours de slopestyle. Un parcours de sauts de plus petite superficie aura un intérêt limité. Il est recommandé de doubler ces superficies pour maintenir l’intérêt des cyclistes à long terme.

Exemple de parcours de sauts
Denver Bike Park – Marc Jolicoeur

L’utilisation du gazon sur les abords du parcours de slopestyle sert à la fois à protéger les cyclistes en cas de chute, à retenir le matériel en place (minimise l’érosion due à l’écoulement d’eau) et à augmenter la lisibilité du parcours.

Exemple de parcours slopestyle
Valmont Bike Park, Boulder, Colorado – Marc Jolicoeur