NORMES ET EXIGENCESMINIMALES D'UN TERRAINDE BASKETBALL EXTÉRIEUR

Les dimensions d’un demi-terrain réglementaire pour la tenue de compétitions de 3×3 sont de 11 m de longueur x 15 m de largeur.

Un dégagement de 1,5 m sur les côtés est nécessaire, de 2 m derrière la ligne de fond et de 1 m devant le terrain.

Ainsi, la surface totale nécessaire est de 14 m de longueur x 18 m de largeur.

Les revêtements de base sont l’asphalte et le béton. Une surface de jeu en asphalte constitue l’option la moins coûteuse, mais c’est la moins durable. Après plusieurs années, sous l’effet du gel et du dégel, des fissures ou des ventres-de-bœuf peuvent apparaître à la surface. Le béton est plus coûteux, mais plus durable.

Bien que les terrains de basketball puissent être lignés directement sur leur surface de base, il est possible d’ajouter un revêtement qui assure une meilleure finition. Trois types de revêtement sont disponibles :

Acrylique

• Revêtement standard recommandé – Application de quatre couches

Un revêtement en acrylique sur une surface en asphalte aura une meilleure adhérence et, ainsi, une plus longue durabilité.

Tapis synthétique (pour pratique récréative seulement)

• De type multisport – Fibre courte et texturée – Sable lavé
• Plusieurs qualités de revêtements synthétiques peuvent avoir un impact sur la durabilité ou la durée de vie du revêtement ainsi que sur le confort du jeu.

Tuiles en polypropylène (pour pratique récréative seulement)

• Le format de ces tuiles carrées est généralement standard, soit 30 cm x 30 cm (12 po x 12 po).
• Il est IMPORTANT de sélectionner un modèle de tuile qui sera bien adapté aux changements climatiques (variations de température), donc qui subira un minimum d’expansion et de contraction. La norme d’expansion maximale recommandée est de 9,53 mm (0,375 po) sur chaque côté du revêtement.

Les lignes doivent être peintes uniformément en blanc ou d’une autre couleur contrastante et mesurer 5 cm (2 po) de largeur.

L’éclairage n’est pas obligatoire pour tous les terrains. Cependant, il prolonge les plages d’utilisation de l’équipement. Le choix de l’éclairage devrait se faire de façon à limiter l’éblouissement et la pollution lumineuse et à maximiser l’économie énergétique. Il n’existe pas de normes spécifiques d’éclairage pour les terrains extérieurs. Cependant, voici quelques indications :

• La portée de l’éclairage varie selon l’usage. Dans un cadre récréatif, l’éclairement lumineux se situe généralement entre 200 et 325 lux, mais il peut atteindre 1000 lux pour des compétitions professionnelles télévisées (standard de la FIBA).
• Il faut réduire les zones d’ombre et limiter l’éblouissement des participants en choisissant un angle d’éclairage approprié.
• L’éclairage de type DEL est tout à fait adapté aux terrains extérieurs et constitue désormais la norme. Les mâts peuvent avoir une inclinaison variable (entre 30 et 90 degrés).
• Il faut porter une attention particulière au nombre de mâts, à la hauteur de l’installation, au nombre de lux et à la couleur de l’éclairage (généralement entre 4000 et 6000 degrés Kelvin).

Une clôture permet de sécuriser l’aire de jeu et d’éviter aux pratiquants de courir en tous sens pour aller récupérer un ballon qui a raté la cible. La hauteur recommandée est de 3,66 mètres (12 pi).

Il est préférable de choisir des poteaux d’acier galvanisé ou ayant un revêtement (peinture ou caoutchouc). Le grillage recommandé est de type frost, également en acier galvanisé ou avec revêtement.

Le mobilier est complémentaire au terrain et permet d’offrir une expérience de jeu plus agréable aux pratiquants. Voici quelques exemples d’équipements courants :

• Coussins de protection (poteaux et panneau)
• Filets séparateurs de terrain (si plus d’un terrain dans la même enceinte)
• Bancs de joueurs fixés au sol
• Poubelles ou centre de tri (généralement à l’extérieur de l’enceinte)
• Horloge de temps de jeu et panneau d’affichage (si une pratique encadrée est prévue)
• Estrades fixes ou mobiles (si une pratique encadrée est prévue)

De plus en plus de municipalités adoptent des politiques d’accessibilité universelle, ce qui implique des actions concrètes, notamment en matière de sports et d’activités physiques.

En fournissant des infrastructures sportives adaptées, les municipalités créent des milieux de vie inclusifs qui permettent aux personnes avec une limitation fonctionnelle de participer à la vie communautaire.

Il est possible de favoriser la pratique du basketball en fauteuil roulant en adaptant certains éléments¹⁰ :

• La surface doit être bien dure, de préférence en asphalte ou en béton et en bonne condition.
• Les espaces entre les terrains doivent être assez larges pour permettre la circulation des fauteuils.
• Prévoir une clôture pour favoriser la récupération des ballons.
• Privilégier un panier de type Boston ou Atlanta afin de favoriser la circulation sous le panier.
• Les fontaines d’eau à boire : prévoir une hauteur adaptée et un dégagement pour l’accès aux fauteuils

Il ne faut pas négliger non plus l’accès aux terrains, ce qui peut nécessiter d’adapter les stationnements, d’offrir du transport adapté et de faciliter l’accès aux bâtiments de services (s’il y a lieu).

L’aménagement d’un terrain ou d’un ensemble de terrains de basketball peut se faire selon différents concepts qui répondent à des besoins variés. Voici quelques exemples à titre de références.

Figure 1

Terrain complet et panier de hauteurs variées pour clientèles de tous âges

Figure 2

Terrain multisport

Figure 3

Terrain multisport

Figure 4

Terrain standard éclairé

Figure 5

Terrain intégrant de l’art urbain

Figure 6

Terrain standard asphalté

Figure 7

Demi-terrain pour le 3×3 – Montréal, Québec

Figure 8

Complexe de terrains